Gülçe Baskaya
Photo : Courtoisie/Courtesy

Gülçe Baskaya
Doctoral Visiting Fellow – Spring 2025
Ph.D. Candidate, University of Edinburgh, United Kingdom

How do immigrants position themselves within subnational conflicts? Gülçe Baskaya engages with this question in her research on the political engagement behaviours of Turkish immigrants in the diaspora in Scotland, a territory that, like Quebec, has a longstanding debate on independence.

For the Ph.D. student in social policy, her stay in Montreal became an opportunity to compare both contexts. Between March and May 2025, she conducted 17 interviews with first-generation Turkish immigrants in Quebec, carried out home and workplace visits, and immersed herself in the diaspora by attending community events.

“The fieldwork was quite eye-opening,” explains Gülçe Baskaya, who conducted mirroring research in both places. For her, “Montreal was a reminder,” bringing back the nostalgia of her initial fieldwork in Scotland, which took place in between July 2023 and June 2024.  

Staying at the Immigration Research Initiative felt “like going back home, because political science was always home to me,” recalls Gülçe Baskaya, who holds a Master’s in this discipline from Middle East Technical University in Ankara. She describes her three months as “a serendipitous moment,” during which she engaged with new readings and perspectives, while entering in dialogue with her knowledge in sociology and anthropology.

The new data she collected, combined with the energy and dynamism of a new place, fueled fresh insights into her research. Some participants even recalled witnessing the debates on Quebec’s independence and referendum in the 1990s.

In both contexts, she noticed that most research tends to focus on intergroup conflict between Turkish diaspora members and other immigrant groups, while intragroup conflict is plentiful among Turks living abroad.  “In Quebec and in Scotland, similarly, they are quite fractured,” she observed, with divisions stemming from class and politics, making this diaspora “multilayered.” 

However, perceptions of second citizenship, British or Canadian, appeared quite distinct.  In Scotland, “it is almost absolutely secondary, non-belonged,” which was reflected in how participants felt that taking the oath was “a betrayal” of their Turkish identity. On the contrary, in Quebec: “Many expressed gratitude and happiness when they took the Canadian oath, because they see such belonging and feel part of the Canadian community.” 

Consult Gülçe Baskaya’s university profile and LinkedIn to stay informed about her future publications.

Gülçe Baskaya
Doctorante invitée – Printemps 2025
Doctorante, Université d'Édimbourg, Royaume-Uni

Comment les personnes immigrantes se positionnent-elles dans les conflits infranationaux? C’est à cette question que s’intéresse Gülçe Baskaya dans ses recherches sur les comportements d’engagement politique des membres de la diaspora turque en Écosse, un territoire qui, comme le Québec, est marqué par un long débat sur l’indépendance.

Pour cette doctorante en politique sociale, ce séjour à Montréal a été l’occasion de comparer les deux contextes. Entre mars et mai 2025, elle a mené 17 entrevues avec des personnes immigrantes turques de première génération au Québec, effectué des visites à domicile et en milieu de travail, et s’est immergée dans la diaspora en participant à divers événements communautaires. « Le travail de terrain a été très révélateur », explique Gülçe Baskaya, qui a mené une recherche comparative entre les deux territoires. Montréal a ravivé la nostalgie de son premier travail de terrain en Écosse, qui s’est déroulé entre juillet 2023 et juin 2024.

Séjourner à l’Initiative de recherche sur l’immigration a représenté « un retour à la maison, parce que la science politique a toujours été mon chez-moi », se souvient Gülçe Baskaya, titulaire d’une maîtrise dans cette discipline de la Middle East Technical University à Ankara. Elle décrit ses trois mois à Montréal comme « un moment de sérendipité », durant lequel elle a exploré de nouvelles lectures et perspectives, les faisant dialoguer avec ses connaissances en sociologie et en anthropologie.

Les nouvelles données recueillies, combinées à l’énergie et au dynamisme d’un nouvel environnement, ont nourri des pistes inédites dans sa recherche. Certains de ses participants ont même été témoins des débats sur l’indépendance et le référendum au Québec dans les années 1990.

Dans les deux contextes, elle a remarqué que la plupart des recherches portent sur les conflits intergroupes entre membres de la diaspora turque et d’autres groupes immigrés, alors que les conflits intragroupes sont nombreux chez les Turcs vivant à l’étranger. « Au Québec comme en Écosse, ils sont assez divisés », observe-t-elle, avec des divisions liées à la classe et aux clivages politiques, faisant de cette diaspora une réalité « multicouche ». Toutefois, les perceptions de la seconde citoyenneté, britannique ou canadienne, sont très différentes. En Écosse, « elle est presque absolument secondaire, non assumée », ce qui se reflète dans le fait que certains participants considèrent le serment de citoyenneté comme « une trahison » de leur identité turque. À l’inverse, au Québec : « Beaucoup ont exprimé de la gratitude et de la joie lorsqu’ils ont prêté le serment canadien, parce qu’ils y voient un sentiment d’appartenance et qu’ils se sentent partie intégrante de la communauté canadienne. »

Consultez le profil universitaire et le LinkedIn de Gülçe Baskaya pour rester informé·e de ses futures publications.

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